Élections européennes : la RTBF teste les citoyens belges

2014 est une année charnière pour la politique belge. Le 25 mai, les citoyens se rendront dans les isoloirs afin de voter à la fois dans le cadre des élections européennes, mais aussi pour les régionales et les fédérales. Afin de les aiguiller dans leurs choix, la quasi-totalité des grands médias ont mis en place des tests électoraux, une grande première en Belgique. Mais il n’y a que la RTBF, en partenariat avec La Libre et la Dernière Heure notamment, qui propose aux Belges de vérifier leur couleur politique face aux différentes problématiques européennes. Avec, souvent quelques surprises. Si, journalistiquement, les résultats ne seront ni divulgués ni analysés, l’outil sera prochainement utilisé à des fins pédagogiques.

La réalisation est simple : pour chaque proposition, vous êtes soit d’accord, soit pas d’accord, soit sans opinion. (RTBF)

Journée de grande dépouille que sera le 25 mai 2014 en Belgique. Fédérales, régionales, européennes… Les citoyens seront fortement mis à contribution afin de réaliser leur devoir électoral. Un devoir qui est plus que moral au sein du plat pays puisque le vote y est obligatoire, et ce depuis 1893. En théorie, une amende entre 30 et 60 euros (puis entre 60 et 150 euros si récidive) est adressée à toute personne ne s’étant pas présenté au bureau de vote. En théorie seulement puisque aucune amende n’a été adressée… depuis 2003 !

L’Université de Cardiff va lancer son master journalistique… et informatique

À la rentrée prochaine, il sera possible de suivre une formation en journalisme « computational » à l’Université de Cardiff, au Pays de Galles. Avec ses cours de codage informatique, ses études poussées concernant le data journalisme, le cursus sera avant tout destiné aux étudiants souhaitant se spécialiser dans les médias digitaux, sans pour autant se substituer à une formation journalistique classique.

Comme de nombreuses écoles européennes, la Cardiff School of Journalism se prépare à accueillir une nouvelle formation en journalisme numérique. (Wikipedia)

C’est en septembre 2014 que l’université de Cardiff va lancer son nouveau cursus journalistique : le master « computational journalism »- comprenez journalisme informatique. En effet, face aux lancements et à l’émergence de nombreux pure-players, l’école de journalisme galloise a souhaité offrir la possibilité aux étudiants intéressés par le journalisme d’ajouter une nouvelle corde à son arc : la maîtrise du codage informatique, de l’analyse et du traitement des données.

Le Labdavanac : une rédaction 2.0 à l’intérieur d’un van

C’est une idée qui a commencé à germer dans sa tête il y a près de dix ans et c’est en octobre 2013 qu’elle a pu éclore. Cette idée, c’est celle de Damien Van Achter. Ce journaliste belge – bien que, techniquement, il ne le soit plus – passé par Belga, la RTBF, ou encore Owni.fr, a décidé de mettre en place une véritable newsroom dans un camion connecté et équipé. Le but ? Mener des enquêtes un peu partout dans le plat pays, aller à la rencontre des acteurs de l’information ; en bref, partir en expédition, le tout dans une rédaction 2.0 mobile.

« Il y a environ dix ans, raconte Damien Van Achter, nous faisions beaucoup de podcafé avec les copains, à Bruxelles. C’est-à-dire que nous discutions sur plusieurs sujets, en général en lien avec la technologie, et nous nous enregistrions. On se disait que ce serait marrant d’aller de ville en ville et d’y faire des plateaux. Il y a peu, j’arrivais à la croisée des chemins… » Et il a décidé de le faire.

Nicolas Becquet, développeur éditorial du site de L’Echo, ne condamne pas la presse écrite

À 32 ans, Nicolas Becquet est chargé de la gestion et du développement éditorial du site de L’Echo, quotidien belge d’information politique et économique. Il tient un blog, Mediatype, sur lequel il s’interroge quant aux différentes mutations que subit le métier de journaliste depuis quelques années. « Le monde change, les lecteurs aussi », constate-il.

Après s’être formé au CELSA à la Sorbonne (Paris), Nicolas Becquet a passé trois ans à la première radio francophone belge, la Bel RTL. Suite à cela, il a effectué un an de formation en tant que développeur web et est employé à L’Echo depuis.

Lors de cet entretien, il nous explique son intérêt pour ces nouveaux outils utiles et/ou nécessaires à la profession, sa vision sur la presse écrite ainsi que les compétences qu’il estime indispensables aux néo-journalistes.

Nicolas Becquet croit toujours en la presse écrite car il estime que « le web n’est pas à la hauteur des attentes en terme d’éditorial ». (DR)

Le Trinity Mirror fan du data journalism

Le groupe de presse anglais, Trinity Mirror, a appris à évoluer avec son temps. Fondée en 1903, l’entreprise de presse emploie environ 6.500 personnes réparties dans les quelques 200 journaux qu’elle publie, dont le Daily Mirror. En octobre 2013, le site Ampp3d a été lancé. Un site qui marque clairement la volonté de s’investir durablement et de manière forte sur le traitement digital de l’information, et plus particulièrement la data information. À partir d’aujourd’hui et pendant un mois, un concours de la meilleure « data visualisation » a même été mis en place par Ampp3d et Interhacktives, un autre site spécialisé dans les nouvelles manières de présenter l’information.

La conférence Digital Media Strategies est ouverte !

Pour sa deuxième édition, la conférence Digital Media Strategies se déroulant à Londres jusqu’au 5 mars a rassemblé du beau monde, dont des représentants de Twitter, du Guardian ou de Buzzfeed. Le but du salon étant de discuter des nouveaux défis auxquels les médias doivent faire face de par la conjoncture numérique actuelle, autant quant au contenu rédactionnel qu’à sa forme.

La conférence Digital Media Strategies, dont s’est la deuxième année d’existence, permet aux médias les plus récents, comme aux médias centenaires, d’interagir et d’avoir une visibilité sur ce qui est fait afin de s’adapter à la prolifération des plateformes, à l’évolution des supports, à la publicité, aux médias sociaux…

Le « journalisme positif » pour lutter contre les mauvaises nouvelles

Introduite au Danemark  par Cathrine Gyldensted, la notion de « journalisme positif » commence à émerger en Europe, à tel point que des cours traitant de cette nouvelle approche de l’information pourraient bientôt voir le jour dans les écoles de journalisme. Vous en avez assez des mauvaises nouvelles ? Optez pour la journalisme positif !

Le média Positive News permet de montrer l’information autrement. (capture d’écran)

Après un an de psychologie positive aux États-Unis, Cathrine Gyldensted a lancé en janvier 2013 le « Constructive News course » au sein de la Danish School of Media and Journalism, la plus ancienne école de journalisme du royaume. Actuellement, cette formation au journalisme positif ou constructif dure trois jours et coûte 290 euros. Elle attire essentiellement des journalistes en activité – 16 par formation – dont la plupart pigent pour la PQR danoise.

Sudpresse + pour gagner plus

Alors que le monde de la presse est en continuelle recherche de nouveaux profits, le groupe de journaux francophones Sudpresse a innové en sortant ses éditions « Plus ». Son but ? Surfer sur le succès des différentes publications de l’entreprise et en tirer un bénéfice conséquent « le plus rapidement possible »

La sortie des éditions papier en numérique est un pas de plus vers une consultation digitale de l’information (sudpresse.com)

Depuis le 20 novembre, il est désormais possible de consulter toutes les éditions papier de Sudpresse en version numérique. Celles-ci sont consultables sur le site ou téléchargeables en PDF chaque soir à partir de 18h30 pour la somme de 1€ par jour ou de 16€ par mois.